Partager son écriture

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J’ai écrit le roman « Fantôme et carnet magique » dans le cadre du « Feuilleton » des Incorruptibles, une activité proposée par cette association.

Tous les quinze jours, de novembre 2013 à février 2014, j’envoyais à 12 groupes (classes de CM2 ou 6ème et groupes de Maisons de quartier) un épisode de l’histoire (quelques chapitres).

Les enfants lisaient le texte et réagissaient : en me faisant des remarques, en me donnant des conseils, en me proposant des idées.

J’écrivais la suite de l’histoire et je répondais à leurs courriers : par un message personnel à chaque groupe et par un message commun à l’ensemble des participants.

Ce sont des extraits de ces messages communs que vous trouverez ci-dessous :

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Extraits du message n°1, envoyé aux groupes le 17 novembre :

* Si vous saviez comme je suis heureuse de me lancer dans l’aventure de ce feuilleton ! Je suis sûre que ça va être génial de travailler avec vous et j’espère que nous allons beaucoup nous apporter les uns aux autres. Je compte sur vous pour :
- réagir à ce que j’écrirai et me donner votre avis.
- me proposer des idées.
- me donner des conseils.
- me faire des critiques, si besoin est (mais en douceur, hein ? Attention, quand j’écris, je suis une « petite chose fragile » qui perd facilement confiance en elle et se décourage !)

De votre côté, il ne faudra pas vous démotiver si vous avez l’impression que je n’utilise pas vos idées. Là encore, la petite mécanique de la création est fragile et mystérieuse, et du début à la fin je devrai suivre mon instinct pour écrire.

Mais, même si j’ai l’air de ne pas tenir compte de vos suggestions, TOUT ce que vous me direz fera son chemin dans ma tête et aura un effet sur mon roman (et si vous trouvez que vraiment j’exagère à n’en faire qu’à ma tête, il faudra me le dire et je verrai ce que je pourrai faire !!!)

* Il faut maintenant que je vous parle de l’origine de Fantôme et carnet magique.

Au départ, le début de ce texte a été écrit pour un atelier d’écriture. Trois classes de CM2, avec qui je vais travailler toute l’année, m’ont envoyé des noms d’objets, d’animaux, de lieux, de métiers, des prénoms, etc. (parmi eux il y avait Max, amulette, grimoire, loupe, piscine, aigle, renard, banquier). J’ai laissé ces mots virevolter dans ma tête jusqu’à ce qu’ils me donnent des idées pour deux débuts d’histoire.

Puis, je suis allée rencontrer les enfants de ces trois classes dans leur école, à Carquefou (près de Nantes) et je leur ai lu les deux débuts pour qu’ils en choisissent un.

Moi, j’avais un faible pour l’histoire n°1 mais eux, ils ont préféré l’histoire n°2, qui est donc devenue le premier chapitre du roman qu’eux et moi allons écrire. Une des classes est maintenant en train d’écrire le chapitre 2, puis j’écrirai le chapitre 3, la deuxième classe écrira le chapitre 4 et ainsi de suite jusqu’à la fin.

Mais, dans le train qui me ramenait chez moi, ce soir-là, je me suis dit : « Elle me plaît trop, cette histoire n°1 qu’ils n’ont pas retenue, je ne peux pas l’abandonner ! Puisque c’est ainsi, je vais l’écrire toute seule ! » Puis, après un instant de réflexion, j’ai ajouté :  » L’écrire toute seule ? Pourquoi toute seule ? Non, je vais l’écrire dans le cadre du « Feuilleton » ! Ainsi, ce qui était destiné aux enfants reviendra aux enfants et sera créé avec des enfants. »

Et voilà comment le début d’histoire n°1 est devenu le début de Fantôme et carnet magique !

* Au départ, ce qui m’a plu dans cette histoire, c’est son côté magique et aussi le suspense (peu de temps pour trouver un objet, le sort d’une ou plusieurs personnes qui dépend de Max, lui-même qui dépend de sa mère puisque c’est elle qui fait les rêves, qu’il ne peut que « réparer »).

Mais plus ça va, plus j’ai envie que ce roman devienne une sorte de parcours initiatique où Max (et XX…) vont grandir, se découvrir, trouver en eux des forces et des talents qui apporteront quelque chose aux autres.

C’est peut-être trop ambitieux et je serai certainement obligée de revoir ces ambitions à la baisse… mais il faut toujours voir grand au départ, sinon ce n’est pas la peine de se lancer dans un roman !

Je compte sur vous pour m’aider à être exigeante, afin de ne pas avoir honte de mon roman lorsque j’arriverai à la fin…

Il faut que le lecteur (ou la lectrice) ait envie d’être Max, qu’il soit fier de ce que fait le héros comme si c’était lui qui avait accompli ses exploits.

* À chaque fois que je commence un roman, je suis effrayée par les objectifs que je me fixe et je me demande comment je vais réussir à écrire la merveilleuse histoire que j’ai en tête. Puis, au fur et à mesure que je l’écris, je fais des concessions et je transige avec mon idéal, l’histoire devient moins géniale parce que je ne peux tout simplement pas parvenir à ce que je voulais (qui est peut-être inaccessible !).

J’ai alors un moment de découragement où je trouve que ce que j’écris est nul. Puis, j’accepte de faire selon mes possibilités et, arrivée au bout de mon roman, je suis apaisée et plutôt contente de ce que j’ai créé. Espérons que ce sera le cas, cette fois-ci encore !

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Extraits du message n°2, envoyé aux groupes le 25 novembre :

* Voici tout de suite les résultats du vote pour choisir le prénom de la copine de Max. C’est Margaux qui l’a emporté. Et j’étais bien contente de savoir enfin à quoi m’en tenir car, tant que je n’avais pas le nom de la copine, j’avais du mal à écrire la suite de mon histoire. Par contre, dès que j’ai su qu’elle s’appelait Margaux, mes idées ont été subitement plus claires et j’ai pu avancer beaucoup plus facilement. J’avais une vraie personne en face de moi, dotée d’un vrai prénom, et non plus une « XX… », difficile à rencontrer.

* Certains d’entre vous m’ont reproché d’employer parfois des mots difficiles. J’ai beaucoup réfléchi à cette remarque et j’aimerais vous livrer mes réflexions. Tout d’abord, savez-vous comment faire lorsque dans un roman on rencontre un mot qu’on ne connaît pas ? On peut :
- essayer de le comprendre par le contexte, c’est-à-dire par les mots qui l’entourent, par la phrase dans laquelle il se trouve. Dans bien des cas, cela permet d’en découvrir le sens en quelques secondes.
- si cela ne suffit pas, il faudra se renseigner auprès d’un copain ou d’un adulte ou aller voir dans le dictionnaire.
- enfin, si le mot inconnu n’empêche pas de comprendre l’histoire, on peut tout simplement le sauter et continuer sa lecture pour ne pas en perdre le plaisir.

Bien sûr, si un texte contient beaucoup de mots inconnus, c’est décourageant, ça peut même mettre en colère et, au bout d’un moment, on n’a plus envie de lire l’histoire.

Mais c’est bien aussi de savoir être curieux. Si on n’est prêt à faire aucun effort et si, quand on rencontre un mot inconnu, on le rejette sans même chercher à en deviner le sens :

1) on n’arrive pas à progresser (or, je suis persuadée que, lorsqu’on peut exprimer par la parole ce qu’on pense et ce qu’on ressent, on est plus fort dans la vie. Et pour ça, il faut savoir saisir toutes les occasions d’élargir son vocabulaire.)

2) on se prive des grandes joies, des grandes émotions et des grandes découvertes que procure la lecture.

Je pense aussi que c’est dommage, quand on lit un livre, de voir les mots inconnus comme des ennemis ou comme des pièges menaçants. Pour moi, ce sont plutôt des surprises qui parsèment le roman, des petits cadeaux mystérieux qu’on reçoit au fil de la lecture et qu’on déballe avec curiosité pour découvrir ce qui se cache sous le papier cadeau…

Enfin, il faut que vous sachiez que lorsque j’écris (et je pense que la plupart des auteurs font comme moi), je ne mets pas les mots au hasard. J’essaie de trouver ceux qui expriment le mieux ce que je veux dire. Evidemment, j’ai bien conscience que certains enfants ont des difficultés et il m’arrive souvent de changer un mot ou une phrase pour que mon texte soit plus facile à comprendre.

Mais je ne peux pas tout simplifier ou bien mon histoire s’appauvrirait et finirait pas être insipide (insipide : qui n’a pas de goût).

Ceci étant, j’ai bien compris le message de certains d’entre vous et je vais faire attention au choix de mes mots. Promis !

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Extraits du message n° 3, envoyé aux groupes le 3 décembre :

* Je dois tout d’abord vous dire que j’ai eu pendant cette quinzaine un moment de doute et de découragement. Ça a duré deux jours et cela a été très pénible. J’avais l’impression que ce que j’écrivais sonnait faux, que cela ne « tenait pas la route », que tout était nul, et j’ai failli jeter plusieurs feuilles à la poubelle ! Je me disais « Les enfants m’envoient des idées bien plus intéressantes que les miennes et je ne suis même pas fichue de les utiliser ! »

Mais c’était fatal, ça devait arriver ! Car lorsqu’on écrit, on est porté par son imaginaire, on se sert de son vécu, de son expérience, de ce qu’on voit et entend autour de soi. Aussi, quand des idées extérieures arrivent, elles bousculent le petit monde bien installé et, même si on a très envie d’intégrer ces idées, on ne sait plus où on en est.

C’est un peu comme si je vous voyais en train de préparer un gâteau et que je vous dise :
- Oh, tu devrais mettre des cerises dans ton gâteau ! J’en ai fait un comme ça la semaine dernière et il était délicieux. Vous me répondriez :
- Ben, le problème, c’est que mon gâteau, c’est un cake aux olives. Alors, les cerises, tu vois, je ne suis pas sûr que ça va bien aller avec… Mais je garde ton idée en réserve, pour quand je ferai un cake sucré !

Voilà donc ce qui s’est passé avec les idées que vous m’avez proposées : je les ai trouvées excellentes mais je n’ai pas forcément pu m’en servir, du moins directement.

Cependant, j’aimerais que vous continuiez à m’en donner. Car elles m’ont été très utiles (une fois que j’avais cessé de me dire que les miennes étaient nulles !). Elles m’ont aidée à réfléchir à mon histoire, elles ont élargi mon horizon et je les ai transformées à ma façon. Merci donc pour toutes ces belles idées !

- Et puis, je voudrais revenir encore sur les mots inconnus (oui, je sais, ça commence à devenir lourd !). Tout d’abord, voici la liste des mots difficiles auxquels vous avez échappé (que j’avais l’intention de mettre et que j’ai finalement remplacés par d’autres, plus simples) :

* toiser

* à mon insu

* gestionnaire

Alors, est-ce que vous les connaissiez ?!…

À vrai dire, je suis toujours un peu ennuyée de remplacer un mot par un plus simple, lorsqu’il correspond moins bien à ce que je voulais dire. Car voilà, j’adore les mots, j’aime jouer avec eux ! Pour moi, trouver le mot juste, celui qui exprime le mieux possible ma pensée, c’est comme choisir un bonbon dans un grand bocal, en prenant mon temps, en le comparant aux autres, pour ensuite le déguster avec délectation !

On pourrait dire que le dictionnaire, c’est un grand bocal plein de délicieux bonbons (plus sympa qu’un gros bouquin, moche, lourd et triste, rempli de tellement de mots inconnus qu’on est découragé à la seule idée de l’ouvrir. Non ?)

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Extraits du message n° 4, envoyé aux groupes le 7 janvier :

* J’arrive maintenant à un moment important de mon roman (avec un retournement de situation à la fin de l’épisode, comme vous pourrez le constater) et je suis un peu affolée car je n’ai plus droit qu’à deux autres épisodes pour « boucler » l’histoire. Alors que j’ai encore des tonnes de choses à raconter ! Comment vais-je y arriver ? Peut-être faudrait-il que j’envisage un tome 2…

Déjà, j’ai bien conscience que mes épisodes sont longs, mais il n’y a rien à faire, je ne parviens pas à en écrire moins. Pour que vous puissiez vous intéresser à mes personnages, pour qu’ils vous deviennent familiers et que vous puissiez vous attacher à eux, il faut bien que je leur donne le temps de parler, d’agir, de se poser des question, de s’émouvoir… de vivre, quoi ! Et la seule vraie question qui me semble importante, c’est : est-ce que cela vous pose un problème d’avoir autant à lire à chaque fois ?

En fait, je n’ai jamais écrit un roman en me préoccupant de sa longueur. Je me suis toujours laissée porter par l’histoire, me contentant de constater à la fin combien cela faisait de pages. Je dois dire que cette liberté me semble importante car elle permet de se mettre complètement au service de son histoire. Et j’ai eu la chance, jusqu’à présent de travailler avec des éditeurs qui étaient d’accord avec ça.

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Extraits du message n°5, envoyé aux groupes le 21 janvier :

* Tout d’abord, une information importante : avant de commencer votre lecture du 5ème épisode, il faut ABSOLUMENT que vous alliez regarder d’abord les modifications que j’ai faites dans le chapitre 1 et dans le chapitre 3.

Pourquoi ai-je modifié des choses ? Vous allez le découvrir par vous-mêmes dans cet épisode… et dans le suivant (je ne veux pas détruire le suspense en vous expliquant tout aujourd’hui !)

Pourquoi changer maintenant ? Pourquoi ne pas avoir écrit de la bonne façon dès le départ ? Eh bien, cela m’arrive souvent en cours d’écriture. Il ne faut pas croire que les auteurs ont tous les détails en tête quand ils se lancent dans un roman (du moins la plupart d’entre eux).

Moi en tout cas, c’est en avançant dans l’histoire que je me dis : « Tiens, ce serait bien mieux si le héros vivait ceci que je n’avais pas prévu, plutôt que cela que j’avais prévu … Ah oui, mais ça n’irait pas avec ce que je lui ai fait faire à la page 7 ou dans le deuxième paragraphe du chapitre 4… Bon, pas de problème, je vais changer ce que j’avais écrit à la page 7 ou dans le deuxième paragraphe du chapitre 4 ».

Habituellement cela n’a pas d’importance, les lecteurs ne peuvent pas s’en rendre compte ni en être troublés, puisqu’ils ne découvrent l’histoire qu’une fois qu’elle est publiée, quand je l’ai terminée, corrigée et que j’ai vérifié que tout s’enchaînait bien.

Votre difficulté (et aussi votre avantage) c’est que vous lisez l’histoire au fur et à mesure que je l’invente. C’est comme si vous étiez cachés sur un plateau de cinéma et que vous assistiez au tournage d’un film, au lieu de le regarder tout fini, depuis le canapé de votre salon.

* À la fin de ce message, je vous joins une photo. Il s’agit d’un tableau de liège sur lequel j’ai accroché différents éléments : il y a les photos des héros de l’histoire, l’emploi du temps de la classe de Max et Margaux (à compléter au fur et à mesure), le plan de la chambre de Max, et quelques autres choses. Ce tableau est posé à côté de mon bureau et je peux le voir pendant que j’écris.

Comment est-ce que je peux avoir des photos de Max et Margaux, alors qu’ils n’existent pas ? C’est que, depuis des années, je collectionne les portraits. J’en ai quatre catégories : des photos de garçons, des photos de filles, des photos d’hommes et des photos de femmes. Quand j’en vois une qui me plaît dans un magazine, je la découpe et je la colle sur un bristol (petit carton). Puis, je la range avec celles de sa catégorie (j’en ai maintenant plusieurs centaines).

Ensuite quand je sens que je suis presque prête à démarrer l’écriture d’un roman, je sors ma collection de photos et je cherche celles qui me semblent bien représenter mes personnages. Cela m’aide beaucoup à les faire vivre tout au long de l’histoire.

Petit détail : si j’ai caché les visages sur les photos, c’est parce qu’il s’agit de VRAIES personnes. Tant que je me contente d’afficher leur photo sur mon tableau, pas de problème mais si je vous les montre à vous tous, surtout en prétendant qu’il s’agit de mes personnages, il ne faut pas qu’on puisse les reconnaître. C’est ce qu’on appelle le « droit à l’image ».

(Désolée pour vous, lecteurs de mon site Internet, vous ne pourrez pas voir la photo. Telle quelle, elle est trop volumineuse pour que je puisse l’insérer et, comme je suis nulle en informatique, je suis incapable de la réduire. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop…)

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Extraits du message n°6, envoyé aux groupes le 5 février :

* Cette fois-ci, c’est la dernière ligne droite ! Le feuilleton se termine, vous allez découvrir le dernier épisode. J’espère que vous avez aimé cette aventure que nous avons vécue ensemble. Pour moi, cela a été un grand moment, dont je garderai un souvenir ébloui !

C’était la première fois que j’écrivais un feuilleton, que des lecteurs découvraient mon texte au fur et à mesure et qu’ils me donnaient leurs impressions et suggestions « à chaud ».

Je trouve que vous avez tous magnifiquement joué votre rôle de conseillers et vous m’avez énormément aidée :
- en me faisant des remarques (toujours très gentiment, je tiens à le souligner).
- en me proposant généreusement des idées, qui m’ont permis de mûrir les miennes et, éventuellement, de les modifier.
- en me montrant votre enthousiasme, ce qui m’a bien aidée à dépasser mes périodes de doute et de découragement.

Au final, je suis plutôt fière de mon roman et c’est un peu à vous que je le dois car vous avez été de très bons guides tout au long de ce parcours.

Aussi, je vous dis un grand MERCI !

* Je comptais raconter beaucoup plus de choses dans ce roman (au moins deux rêves, peut-être même trois) mais je n’ai eu ni le temps ni la place de le faire. Alors voilà, j’ai décidé d’écrire un tome 2 (je ne sais pas quand je l’aurai fini, ni quand il paraîtra, il faudra que vous surveilliez les parutions chez les libraires).

Dans ce tome 2, j’ai prévu de donner plus de place au père de Max. Et peut-être ferai-je revenir Sibylle, ce n’est pas encore sûr mais j’y réfléchis.

Ça, ce sont mes idées pour la suite, mais j’ai vu dans les messages de plusieurs classes que vous aussi vous en aviez. Et des bonnes ! Alors, je crois qu’il va falloir que vous vous mettiez au travail. Pourquoi n’écririez-vous pas le scénario du tome 2 (c’est-à-dire le plan détaillé des événements, sans rédiger les dialogues ni les descriptions) ?

* Voilà, cette fois-ci, je vous quitte (avec un zeste d’émotion et une pincée de nostalgie !). Je vous souhaite de trouver toute votre vie des livres qui vous permettront de rêver, qui vous aideront à réfléchir, à vous intéresser aux autres, et qui vous feront avancer dans votre vie ! Encore MERCI !

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Été 2015 : ça y est, il est paru, ce tome 2 !

Il s’intitule « Les énigmes du carnet magique » . Il est édité par Oskar éditeur, comme le tome 1, et raconte la suite des aventures de Max et Margaux.

Bonne lecture !

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